Depuis 1995, des porte-parole de Makivvik et de l’Administration régionale Kativik ont rencontré à maintes reprises les représentants de divers ministères fédéraux chargés de l’élaboration de politiques concernant la perception des taxes. Il y a eu, à ce jour, quelques progrès dans le dossier de l’application de la TPS sur les projets d’immobilisation tels que le Programme d’infrastructures maritimes. Cependant, les négociations s’avèrent moins efficaces en ce qui concerne l’imposition des étudiants inuit appelés à voyager dans le sud pour parfaire leur éducation et l’allègement fiscal des chasseurs, pêcheurs et piégeurs du Nunavik qui participent à l’exploitation à des fins de subsistance.
Les représentants de Makivvik continuent d’exercer des pressions sur les gouvernements fédéral et provincial, afin de faire modifier le régime fiscal de telle sorte qu’il reflète la situation particulière et les besoins des Nunavimmiut.
Les efforts déployés par les deux organismes dans ce dossier s’appuient sur de solides arguments, dont le fait que les Inuit paient des impôts sur le revenu, le fait que les Québécois sont les citoyens qui ont le taux d’imposition le plus élevé au Canada, et le fait que le coût de la vie au Nunavik est exorbitant.
Les augmentations fulgurantes du coût de l’essence et la hausse des coûts de transport qui s’en est suivie ces derniers temps auront peut-être pour effet d’attirer l’attention de la population et des politiciens sur ce dossier.
Si les récents budgets fédéraux prévoyaient un certain allègement fiscal pour les familles et les étudiants de niveau postsecondaire, nous n’avons pas encore obtenu l’exemption complète des subventions au transport offertes aux étudiants qui poursuivent leurs études en dehors de leur communauté de résidence.
Les représentants de Makivvik continuent d’exercer des pressions sur les gouvernements fédéral et provincial, afin de faire modifier le régime fiscal de telle sorte qu’il reflète la situation particulière et les besoins des Nunavimmiut.